1. Le pays
La Nouvelle Calédonie est un territoire français situé dans le Pacifique sud, à l’est de l’Australie et au nord-ouest de la Nouvelle Zélande. Elle est longue d’environ 400 kms avec une largeur moyenne de 70 kms.
La Nouvelle Calédonie est entourée par une grande barrière de corail qui crée le deuxième plus grand lagon du monde dans lequel on peut pratiquer la plongée et chasse sous marine, la voile, le windsurf…
C’est une ile au climat tropical baignée par les alizés. Il y fait bon vivre toute l’année.
La moitié de la population est mélanésienne, et vit dans un système tribal coutumier. Ils sont très acceuillants et possèdent une riche culture (danses traditionnelles, art, musique). L’autre moitié de la population est cosmopolite (Européens, Vietnamiens, Indonésiens, Polynésiens).
2. Le Cerf Rusa
Le Cerf rusa fut introduit en Nouvelle Ccalédonie, il y a environ 100 ans, en provenance d’Indonésie. Actuellement la population de cerfs est énorme (estimation supérieure à 250 000 animaux).
Le cerf Rusa a la particularité en Nouvelle Calédonie de produire des bois beaucoup plus longs et plus lourds que dans son pays d’origine (cette année tout les cerfs tirés mesuraient plus de 84 cm avec le plus grand à 98 cm et une moyenne de 87 cm)
La meilleure période de chasse est durant le rut de mi-Juillet à mi-aout. Cette période correspond à l’hiver calédonien avec des nuits fraiches (8 à 10 °C) et des températures journalières de 18 à 20 degrès.
3. La Chasse
Nous pouvons organiser des chasses de Juillet à mi-Septembre. Une journée type de chasse, c’est un réveil une heure avant le lever du jour (vers 5 heures du matin) et après un solide petit déjeuner départ en 4×4 pour rejoindre de nuit, le lieu de chasse, en général au sommet d’une colline d’où on pourra surveiller une grande zone à l’aide de jumelles ou de spotting scope.
Les cerfs sont très nombreux en Nouvelle Calédonie et il est d’usage de voir entre 200 et 400 animaux par jour de chasse.
Le rut a lieu du 15 Juillet à fin septembre et c’est bien sur la période la plus favorable pour chasser les gros mâles qui sont en général très discrets le reste de l’année, où ils ont surtout une activité nocture. La chasse au Rusa est ouverte toute l’année mais les mâles perdent leurs bois fin décembre et les prochains bois seront complètement développés, mais toujours en velour vers fin juin.
Le spectacle du lever du jour sur ces collines calédoniennes, avec une toile de fond de lagon multicolor, les cocotiers, et tous ces grands mâles Rusa bramant et se battant pour conquérir les biches, est toujours fascinant, magique.
Une fois le grand cerf convoité sélectionné, il va falloir faire une approche. Une condition physique moyenne est alors nécessaire pour ces approches qui peuvent alors durer plusieurs heures et qui sont rendues spécialement difficiles par le nombre de biches et de jeunes mâles qui se trouvent entre le chasseur et le trophée repéré.
Si l’approche est réussie, les tirs s’effectuent entre 150 et 250 mètres. Sinon, vers 9 heures, les cerfs regagnent le couvert et ne ressortent qu’en fin d’après midi vers 17 heures. C’est le temps pour nous de rentrer au camp, fait de bungalows sympas, avec douche, eau chaude et wc.
Après un déjeuner, c’est la sieste, tropique oblige ! Et nous repartons vers 16 heures.
La chasse se déroule sur 5 jours. Il n’y a pas de limite au nombre de trophées que chacun peut tirer, moyennant le paiement d’une taxe d’abattage. Jusqu’à présent, tous les cerfs tirés entraient dans le livre des records SCI. Daniel et son fils Nicolas, étant maitres mesureurs officiels SCI, peuvent certifier les trophées. Il est possible également de tirer des jeunes males, des biches, des dindons et des cochons sauvages pour des tarifs moindres.
4. Après la chasse
Certains chasseurs préfèrent ne tirer qu’un seul trophée et quitter la zone de chasse plus tôt afin de profiter du reste de leur séjour pour explorer la Nouvelle Calédonie, faire de la plongée sous-marine dans l’un des plus beaux lagons du monde, apprécier les plages, et les charmes des tropiques